SN2E

En 2019, le SN2E a étendu son périmètre d’action au secteur de l’énergie. Rattaché à la FNADE (Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement) et historiquement centré sur la filière des déchets, le syndicat crée une nouvelle instance de concertation dédiée à l’énergie et rassemble désormais 20 bureaux d’études indépendants spécialisés dans l’ingénierie des déchets et de l’énergie. L’adhésion récente du SN2E en tant que 7ème syndicat de la FEDENE (Fédération des services Energie Environnement) illustre la convergence des enjeux environnementaux et énergétiques et témoigne de la volonté commune des opérateurs de services énergétiques et des bureaux d’études d’apporter une réponse globale et complémentaire à la transition écologique des territoires et des industries.

Le SN2E, c’est donc aujourd’hui 20 bureaux d’études indépendants regroupés en un même syndicat pour défendre les métiers du conseil et de l’ingénierie dans les domaines des déchets et de l’énergie. Nos sociétés représentent plus de 3500 collaborateurs et 400 millions d’euros de prestations intellectuelles.

La maîtrise des différents volets d’aide à la décision, de la faisabilité à l’exploitation, sont garantes d’une vision globale des missions qui leur sont confiées par les collectivités territoriales ou le secteur privé. Afin de proposer aux maîtres d’ouvrage des études pertinentes, indispensables avant tout projet, les sociétés adhérentes du SN2E garantissent leur indépendance vis-à-vis des constructeurs et exploitants. 

Les membres du SN2E mènent des actions de communication et produisent des publications afin de promouvoir et de défendre les activités de la profession auprès des acteurs des filières Déchets et Energie. La rémunération de l’ingénierie, la promotion des CSR sont notamment des sujets sur lesquels les membres du Syndicat travaillent actuellement.

Le bureau du SN2E est renouvelé tous les 3 ans.

• Laurent GALDEMAS, Président du Syndicat
• Jean-Christophe DARNE, Secrétaire du SN2E
• Franck Le FLOHIC, Trésorier du SN2E
• Christian CANNET, Sophie DESOUDIN et Ronan MARION, Vice-présidents du SN2E.

On parle de compensation environnementale, pouvez-vous nous expliquer ce que cela recouvre ?

Attention à ne pas confondre compensation environnementale et renaturation. La compensation est un mécanisme général qui vise à maintenir un équilibre, alors que la renaturation est un projet qui nécessite conception et travaux. La compensation peut être utilisée pour atteindre trois objectifs qu’il faut distinguer : la neutralité carbone, le zéro perte nette de biodiversité et le zéro artificialisation nette. Il s’agit donc de compenser, après les efforts d’évitement et de réduction, les émissions résiduelles de carbone, les atteintes résiduelles sur la biodiversité et l’artificialisation des ENAF. Ainsi, un projet de renaturation d’un foncier artificialisé permet de désartificialiser au sens du ZAN, mais il peut aussi permettre de générer une biodiversité positive, voire de créer des puits de carbone. Ces trois objectifs peuvent chacun être qualifiés de compensation environnementale.

Quel est le rôle des Sites Naturels de Compensation, de Restauration et de Renaturation (SNCRR) ?

Les besoins en sites de compensation biodiversité (projets d’aménagement et projets industriels) sont très compliqués à satisfaire du fait d’une offre beaucoup trop réduite, alors même qu’ils sont bloquants en matière d’autorisation environnementale. Ce nouvel outil SNCRR vise à créer un « choc de l’offre ». La nouveauté réside dans la possibilité pour les maîtres d’ouvrage privés de devenir opérateur de compensation pour leurs propres besoins, et de vendre des unités de compensation à d’autres maîtres d’ouvrage, et de façon anticipée. Pour obtenir un agrément, le dossier de demande doit être conçu selon une méthode équivalente aux calculs des besoins de compensation des projets à compenser, ce qui nécessite un choix judicieux de site et le recours à une ingénierie-conseil experte en biodiversité et génie écologique. Le projet pourrait donner lieu à l’attribution de crédits carbone au titre du label “ bas-carbone ”. Le SN2E attire l’attention sur l’opportunité créée par ce nouveau statut réglementaire SNCRR qui offre la possibilité aux maîtres d’ouvrage de maîtriser l’ensemble du processus d’autorisation de leurs projets de développement.