SYVED

Créé en 1995, le Syndicat pour la Valorisation et l’Elimination des Déchets rassemble les industriels de la transformation des déchets dangereux à travers des filières diversifiées de traitement, des moyens techniques et des expertises. Le SYVED assure la mise en sécurité les déchets dangereux au bénéfice de la santé publique et de l’environnement, et valorise ces déchets en énergie et en matières. Le Syved représente ses adhérents auprès des pouvoirs publics et contribue activement aux évolutions réglementaires relatives aux déchets dangereux. 

Pour adhérer au SYVED, contactez le syndicat par mail :syved@syved.fr

Quels sont les risques liés à la sortie du statut de déchet ?

Les risques sont liés à la nature du déchet, et donc particulièrement pour les déchets dangereux. Rappelons que la réglementation mise en place pour les distinguer avait pour objectif de maîtriser les impacts sur la santé humaine et sur l’environnement. Nous sommes donc particulièrement attentifs aux risques liés au déclassement des déchets dangereux, et c’est ce que nous avons exprimé lors de travaux sur la loi Industrie verte. Il ne faut pas que des déchets dangereux soient remis en contact avec la biosphère, dans un processus de recyclage ou lors de la valorisation énergétique.

Est-ce compatible avec la volonté de réindustrialisation?

Oui, tout à fait. Nous avons en France de véritables capacités de traitement de déchets dangereux pour répondre aux besoins croissants de l’industrie, et contribuer ainsi à la réindustrialisation. Cette industrie a des process sécurisés, un savoir-faire éprouvé. Nous sommes donc des acteurs de la réindustrialisation de la France. Nous contribuons par nos expertises à répondre aux enjeux actuels industriels, économiques et environnementaux. Nous apportons des solutions innovantes, comme pour les PFAS avec les traitements thermiques. Notre profession est très réglementée et ces contrôles sont une garantie de la protection de la santé et de l’environnement. La maîtrise des risques ne constitue pas un frein à la réindustrialisation, au contraire elle en est un levier vertueux.