UPDS
Présidée par David HIEZ, l’UPDS est la chambre syndicale des professionnels de la dépollution des sites. Elle rassemble depuis 1992 des entreprises issues des deux métiers du secteur : les bureaux d’études spécialisés dans le diagnostic et la gestion des sites et sols pollués (collège ingénierie) ; les entreprises qui réalisent des chantiers de dépollution (collège travaux).
UPDS, Union des Professionnels de la Dépollution des Sites
Un syndicat représentatif
Forte de 50 membres, qui représentent près de 2 500 salariés et 514 M€ de CA annuel en 2022, l’UPDS a pour vocation :
- de proposer des évolutions réglementaires et méthodologiques ;
- de faire progresser les savoir-faire en lien avec l’expérience de terrain de ses adhérents ;
- de faciliter les échanges entre les professionnels, leurs clients, les institutionnels et l’administration.
Des adhérents compétents et professionnels
Pour adhérer à l’UPDS, les sociétés doivent prouver, au travers de leurs références, de leur personnel et de leur chiffre d’affaires que les sites et sols pollués (SSP) sont leur domaine d’activité principal depuis au moins trois ans. La promotion de la certification SSP, qui s’appuie sur la norme NFX 31-620 « Prestations de service dans le domaine des sites et sols pollués », est donc tout naturellement intégrée dans les statuts du Syndicat.
Les adhérents de l’UPDS sont donc des partenaires qui :
- maîtrisent la méthodologie française de gestion des sites pollués ;
- sont informés des évolutions réglementaires récentes et à venir ;
- protègent la santé de leurs salariés et des riverains des chantiers ;
- maîtrisent les budgets des opérations de dépollution.
Ils accompagnent leurs clients du diagnostic de pollution jusqu’aux travaux de réhabilitation afin de leur proposer des solutions adaptées à la problématique de leurs sites.
Un syndicat animé par un bureau et des permanents
Le Bureau est constitué de 9 membres élus pour 3 ans : 4 pour le collège Ingénierie, 4 pour le collège Travaux et 1 pour le collège Microstructures. L’UPDS dispose par ailleurs de 2 permanents : 1 Déléguée Générale et 1 Chargée de mission.
Un syndicat utile et facile d'accès
Outre des services, comme une revue de presse, une veille juridique… l’UPDS apporte à ses adhérents :
- la possibilité d’échanger et de se tenir informés de l’évolution de la réglementation et des pratiques, à l’occasion des rendez-vous qui regroupent la réunion du Bureau et les réunions des différentes commissions (Technique, Hygiène & Sécurité).
- de la visibilité, via son site Internet et son groupe sur Linkedin, via des publications, l'organisation de colloques, et l’animation du village Sites et Sols Pollués à Pollutec.
Pour adhérer à l’UPDS, connectez-vous sur le site de l'UPDS rubrique « Adhérer » ou contactez l’UPDS : upds@upds.org ou la FNADE fnade@fnade.com
La loi Industrie verte et l’objectif ZAN marquent-ils selon vous un infléchissement dans la prise en compte de la pollution des sols ?
Je dirais plutôt qu’elles constituent de nouvelles étapes. La loi Industrie verte et son récent décret d’application visent l’amélioration de la gestion des cessations d’activité et de la réhabilitation des fonciers industriels au regard de la pollution des sols. La stratégie ZAN, en plus de confirmer d’abord la nécessité de réemployer du foncier potentiellement dégradé, va engager des processus de renaturation/désartificialisation pour lesquels l’enjeu de la qualité des sols devra impérativement être pris en compte. La « restauration » des sols est primordiale pour limiter les risques d’inondation, la perte de la biodiversité, augmenter l’absorption de CO2, lutter contre les îlots de chaleur, permettre de nourrir les populations… Mais elle est également nécessaire pour supprimer les risques pour la santé que peut provoquer un sol pollué : inhalation de substances cancérogènes issues de composés toxiques volatils imprégnés dans les sols, ingestion de légumes s’étant développés dans un sol plombé, consommation d’eau ayant été contaminée par une pollution dans les sols. Pour supprimer ces risques-là, il faut encore davantage se doter d’outils réglementaires à la hauteur de ces ambitions pour les sols et les mettre en oeuvre sur le terrain, ce qui n’est pas encore systématiquement le cas aujourd’hui.
Quels moyens mettre en oeuvre pour accélérer ce mouvement ?
La norme existante NFX31-620 qui encadre le diagnostic et le traitement des sols pollués constitue une garantie essentielle. Mais son application doit impérativement être associée à la certification des entreprises qui mènent ces opérations. L’UPDS est donc mobilisée pour que la certification soit obligatoire pour les entreprises qui réalisent les diagnostics et pour celles qui traitent les sols. C’est ainsi que l’on pourra véritablement s’assurer de la réalisation des opérations de restauration de la qualité des sols. Dans un contexte où la réutilisation de sites dégradés s’accroît à mesure que la pression sur le foncier augmente, où l’on a besoin de remettre les sols « à nu » pour les services qu’ils rendent (îlots de fraîcheur, captation du CO2, infiltration des eaux, limitation de la perte de biodiversité…), la qualité des sols doit impérativement être mieux prise en compte grâce à des avancées réglementaires, grâce à des avancées scientifiques et techniques. C’est la raison pour laquelle notamment la profession travaille sur les polluants émergents (ex : PFAS).
Union des Professionnels de la Dépollution des Sites (UPDS)
183 avenue Georges Clémenceau
92000 NANTERRE
France